Elections législatives : Les déboires du prd intéressent les béninois
PAR Audrey Hounyo
Elections législatives
{{Les déboires du prd intéressent les béninois
}}
De la question des doublons sur les listes à la convocation de Adrien Houngbédji à la brigade criminelle en passant par le recours introduite à la cours constitutionnelle, les déboires du parti du renouveau démocratique attirent l’attention des populations béninoises.
{{Corneille Agbozognigbe, jobeur
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Je suis d’avis que Adrien Houngbedji soit convoqué pour s’expliquer de comment il a pu faire pour avoir les documents classé comme top secret dans les locaux de la CENA. C’est une violation du secret professionnel et institutionnel... En aucun droit, je ne lui donne pas raison même s’il faut par tous les moyens prouver la véracité des faits…
{{Haniel, citoyen
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C’est juste pour avoir sa version des faits parce qu'on lui reproche quelques choses. Et comme il est là deuxième personnalisé du pays ils veulent avoir sa version.
{{Marius Avomankpe, étudiant à l'UAC
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Bon à ce que je sache, il a été convoqué du faite qu’il a mis les mains sur des documents confidentiels de la CENA notamment ceux de l’UP et du RB. À mon avis, c’est normale qu’il soit convoqué mais vu la situation sociopolitique actuelle du pays cela peut attendre d’abord, puisque ça ne fait qu’empirer la crise poste électoral.
{{Olviga Avomankpe, agent à la Mairie de Cotonou
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La convocation de maître Adrien Houngbedji, le président de l’Assemblée Nationale, la deuxième personnalité de l’État à la brigade criminelle est une première dans l’histoire de notre pays depuis l’ère du renouveau démocratique… Je pense qu’à mon humble avis que cela ternit un peu l’image de notre pays au plan international car quoiqu’on dise, il demeure un député à l’Assemblée Nationale donc couvert par l’immunité parlementaire. Et à cet effet, il ne peut pas se présenter comme un simple citoyen devant cette brigade… Finalement c’est ce qui s’est passé car ce sont les agents de la brigade criminelle, qui se sont finalement déplacés au domicile de maître Adrien Houngbedji pour l’écouter.
{{Luc Gbaguidi, étudiant 3ème année à ESAE
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Au fait c’est un citoyen qui a porter plainte contre le président du parti PRD pour l’avoir mit sur sa liste de candidature sans son consentement. Et c’est normal si les faits sont vérifiés. C’est au président HOUNGBEDJI d’aller se justifier devant la justice. La convocation n’a aucun rapport avec sa fonction du président de l’Assemblée Nationale. Rien d’anormal, nous sommes dans un de droit et chaque béninois doit pouvoir répondre de ses actes devant les juridictions. HOUNGBEDJI est un citoyen et devant les faits et serait jugé en fonction des actes qu’il pose.
{{Arielle Azoman, étudiante en 3ème année à ESAE
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Le fait qu’on ait convoqué Houngbedji n’a rien d’extraordinaire même s’il est le Président de l’Assemblée Nationale. Il est convoqué pour répondre des allégations de faux document que son parti déclarait, qui se retrouverait dans les dossiers des deux blocs du Président Talon. Ces documents qui sont dit être confidentiel mais que les avocats du PRD dit qu’il s’agit des documents administratifs. Pour d’autre, c’est une faute pénale et il faut que le PRD répond. D'autre disent également que c’est parce que des cartes d’électeurs fictifs ont été retrouvées. Je crois que force doit rester à la loi. Si le PRD est impliqué dans une affaire qui empiète sur des dispositions légales qu’il répond.
{{Carlos Kitome, journaliste à ESAE TV
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C'est regrettable que la deuxième autorité de l'État puisse faire l'objet d'une convocation auprès de la police. Mais, il faut reconnaître que les motifs dont nous avons eu vent à gauche et à droite, laisser qu’en même présager que l'heure est assez préoccupante. Si tant est que la deuxième autorité de la République déclare publiquement qu'il a des révélations à faire, je crois qu'il y a de quoi à s'inquiéter. Donc le convoquer pour moi, ce n'est pas pour le garder à vue ou pour l'arrêter, mais, c'est d'abord, pour que la police puisse lui faire comprendre qu’en même de la gravité des propos qu'il a eu à tenu. Il peut avoir des révélations à faire, mais, ce ne serait pas sur la place publique de dire cela. Parce qu’il est trop important dans la République pour dire qu'il veut faire des révélations. Donc je pense que avant tout, la police va lui faire remarquer le caractère dangereux sinon grave de ses propos et en plus pouvoir l'écouter peut-être. Parce que s'il arrivait qu'il détienne des informations auxquelles il n'a pas accès directement, qui sont des informations importantes, ça veut dire qu'il y a eu une fuite au niveau de l'administration, ça veut dire également qu'au sein de l'administration, il y a forcément quelqu'un qui a mal agit. C'est heureux que ce soit lui qui a eu ses informations, mais ses informations auraient pu tomber entre des mains peut-être pas bien indiqué et que ça pouvait mettre en mal toute la Nation béninois. Et donc je crois que, je ne serai justifier le fait qu'il se fasse convoquer mais à la lecture des rumeurs que nous avons et des informations qui circulent, je crois qu'en même que c'est de bon ton pour qu'il sache garder sa place de Président de l'Assemblée Nationale, de la deuxième autorité de notre pays.
{{Servais Ahouegnon, étudiant en 2ème année à ESAE
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Le Président de l'Assemblée Nationale a été convoqué à la Brigade criminelle c'est ce les réseaux sociaux ont mentionné. Cette convocation de Adrien Houngbedji à pour motif le recel de document de la CENA. Recel, ça veut dire un document qui ne doit pas se retrouver dans ses mains, assez confidentiel pour la CENA, qui ses retrouver dans sa mains. C'est vrai que déjà il est en faute pour être en pocession d'un document classé confidentiel. Étant le numéro deux, c'est à dire après le Président de la République c'est lui qu'on voit entant que Président de l'Assemblée Nationale de la République, il ne pouvait pas jouer à ce jeu. Et cela explique son comportement face à la rencontre avec le Président Talon où il disait qu'il a des voyous qui ont des papiers falsifiés, parce qu'il détenait ses informations sûrement qu'il parlait ainsi. Alors le chef de l'État lui a ramené à l'ordre pour qu'il ne peut pas traiter les présidents, les fondateurs des parties politiques de voyous. Donc c'est lui seul qui savait ce qu'il disait comptenir des documents qu'il procédait. C'est vrai que jusqu'aujourd'hui, il paraît que le bloc des progressiste et le bloc des républicains ont aussi dans leurs dossiers des documents falsifié. S'il est convoqué, c'est sûre qu'il va s'expliquer sur comment il a reçu ses papiers et de quel usage il en a fait puis pourquoi il qualifie ses documents de papier falsifié. À mon humble avis, c'est une félicitation pour la justice qui déjà au moins arrive à faire un part. Dans un passé récent, convoquer le Président de l'Assemblée Nationale à la Brigade ce n'est même pas possible. C'était la peur même. Qui va osé, quel chef brigade, quel chef de la justice, quel procureur le fera ? C'était impossible dans le passé. Mais aujourd'hui, si la justice de notre pays arrive à faire cet gens d'opération, il faut qu'en même qu'on se dit au Bénin, quelque soit ce qui se passe le pays avant qu'en même en matière de situation politique et de justice aussi. Parce que dans ces sinnages et dans ces opérations, un jour, là justice pouvait arriver à convoquer le Président de la République, l'écouter et si possible même le jugé ou l'enfermer. Donc, souhaiterais un jour aller là, aller à se stade là pour que les politiciens, les hommes classés de haut rang cessent le trafic d'influence. Parce que c'est nous qui les élisont, c'est nous à la base qui constituons le socle de ses élus mais arrivé au sommet, par le manque d'exercice, c'est à dire par le non respect des textes la population est brimée et parfois laissée pour compte. Déjà maintenant, à partir de là, les présidents de l'Assemblée vont commencer par avoir peur et savoir que tout est possible. Ils ont déjà brisé le mixte d'humilité des députés, on a déjà vu ça dans ce pays. Aucun député ne peut se prétendre aujourd'hui dire qu'il peut commettre des crimes et aller se réfugier à l’Assemblée Nationale. Cet mythe est déjà cassé. De la même manière, le président de l'Assemblée, de cet mythe sera cassé et la loi sera dite. Ce n'est pas mauvais, bravo la justice béninoise et on souhaite que cela continue.