Législatives 2019: Le quitus fiscal restaure la discipline fiscale au sein des politiciens
Par Constant ADJAHOUNGBA
Législatives 2019
Le quitus fiscal restaure la discipline fiscale au sein des politiciens
Parmi les innovations qui auront à marquer les élections législatives d’avril 2018, il y a l’institution par le code électoral du quitus fiscal comme pièce entrante en constitution du dossier de candidature. A quelques jours de la clôture de dépôt de candidature à la candidature à la Cena, les politiciens se battent des pieds et des mains pour obtenir le précieux sésame. Dans l’opposition comme dans la mouvance, on bourdonne sans lever la voix.
Ça grogne à voix basse dans la classe politique, mouvance comme opposition. En effet, à moins d’une quinzaine de jours de la clôture des candidatures pour les législatives d’avril 2019, ils sont nombreux ses potentiels candidats qui se bousculent sur la toile pour demander leur quitus fiscal. Mais nombreux sont contraint d’aller se mettre en règle vis-à-vis du fisc avant d’obtenir le précieux papier. Il faut dire que la plateforme électronique mise en place par la direction générale des impôts ne connait ni mouvancier ni opposant. Le candidat a juste à inscrire son identifiant fiscal unique et le système lui dit s’il doit encore au fisc ou pas. Les domaines, les entreprises et les propriétés bâties et autres biens imposables répertoriés sont exhibés, et il est demandé à celui qui n’est pas en règle d’aller payer ses impôts avant d’avoir son quitus fiscal. Dans le rang des députés en fonction actuellement, on apprend que certains sont déjà contraints de verser aux impôts plus de 150 à deux cent millions. Ainsi, ce n’est pas avec la joie au cœur que mouvancier et opposant vont s’acquitter de leur obligation fiscale à la direction des impôts dont le seul but d’obtenir le précieux quitus pour participer aux élections législatives d’avril prochain. Même si certains d’entre eux regrettent l’institution du quitus fiscal dans le code électoral, ils ne peuvent pas se plaindre à voix haute au risque d’être traités de délinquant fiscal. Ainsi, le gouvernement de Patrice Talon à travers les députés du Bmp vient de démontrer qu’on peut amener les politiciens à être en règle vis-à-vis du fisc. Patrice Talon a démontré à travers cette disposition législative que la rupture annoncée au soir du 4 avril 2016 n’était pas un vain mot.