Crise politique à l’Assemblée nationale : Incertitude totale sur la tenue des élections législatives inclusives
Par Nicaise AZOMAHOU
Crise politique à l’Assemblée nationale
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Actuellement c’est l’impasse au niveau de la représentation nationale en ce qui concerne la partition à jouer pour la tenue des élections législatives inclusives dans notre pays. La majorité s’enlise dans sa détermination à organiser les consultations électorales sans les forces politiques de l’opposition malgré les nombreux efforts consentis par le président de l’institution, Adrien Houngbédji pour amener les deux tendances à faire preuve de bonne foi pour que notre pays avance sur ce chantier de construction et de renforcement de la démocratie.
Il est clair depuis vendredi dernier que le Bénin, pays modèle en matière gouvernance démocratique, aborde un virage très critique de son histoire politique. Ceci parce qu’une déclaration de Jean-Michel Abimbola a mis entre parenthèse l’accord scellé par opposition et majorité parlementaire pour laisser de côté les lois querellées en trouvant une autre porte de sortie crédible pour avancer sur le chantier de l’organisation des élections législatives inclusives. Une réaction que l’honorable Eric Houndété trouve bizarre mais fondé pour quelqu’un dans une logique de tourner rond. Ce qui constitue un coup grave pour notre processus démocratique. Cette situation de blocage est le fait du dernier développement de l’actualité parlementaire axée ces derniers temps sur la préparation et la gestion des élections législatives d’avril 2018. Une élection à polémique en raison de la nature des lois en vigueur et ne permettant pas de passer certaines réformes qui méritent du temps. D’où le fondement de la mission confiée à Houngbédji Adrien, président de l’assemblée nationale pour conduire des concertations en vue d’harmoniser les points de vue pour un consensus autour des législatives prochaines. Un travail qui a conduit à la mise en place du comité paritaire de cinq membres où toutes les tendances sont représentées. Il est présidé par le premier responsable du Parlement. Un comité qui a joué sa partition malgré les suspicions. Une donne qui a conduit à d’autres concertations politiques et à des harmonisations de point de vue politique. D’où l’avènement du nouvel accord politique au Parlement et malencontreusement remis en cause créant ainsi une impasse totale. Que faire maintenant ? Difficile de le dire.